-ÉTAT CIVIL- Nom : Ulanov. Prénom : Dmitri. Date de Naissance : 13 novembre 2009. Nationalité : Russe. Branche d'action : Trafic d’armes. Métier/couverture : Pierceur. -BIOGRAPHIE- « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse. - Oui, monsieur. » Pourquoi déshonorer la « famille » de cette manière, alors qu’il a été bon vivre ainsi, aimé par son prochain, instruit par son précédant, et poussé vers l’autonomie, par son futur. Une question se pose alors : Comment se fait-il que nombreux sont les gamins qui ne tournent pas rond, alors que leur éducation ne laisse pas à désirer ? Une réponse est alors propice à ce point d’interrogation : La société. La société provoque la perte de la société. ---- [ENFANCE] Naître seul, n’est pas un péché. Mais naître un vendredi treize, l’est peut-être aux yeux de quelques-uns. Pourquoi ce jour devrait-il avoir une quelconque incidence sur la vie d’un petit être, qui, à peine sorti de sa cachette, se voit déjà abandonné ? Comme les humains peuvent être bêtes parfois, à se baser sur des superstitions idiotes, au point d’abandonner un enfant. Bien sûr, Dmitri ne sera pas au courant de la réelle cause de son abandon. La réelle raison ? Dmitri est atteint de mucoviscidose. Les infirmiers ont préféré prendre l'excuse de la superstition, plutôt que celle de la maladie. C’est donc ainsi, seul, qui fut transféré dans un orphelinat situé à Moscou, sous traitement. N’ayant pas connu ses parents, il n’éprouvait pas de peine surdimensionnée, les rares fois où il pensait à eux. Il se demandait bien à quoi ils pouvaient ressembler mais rien de plus. Après tout, ses parents étaient, pour lui, de parfaits inconnus. Le bleu passa une enfance paisible, à l’orphelinat. Bien sûr, le règlement était stricte. A part cela, Dmitri s’y plaisait. Il s’y été fait plusieurs amis, qui le comprenaient parfaitement lorsqu’il se mettait à parler (il ne parlait pas beaucoup). Au final, il passa bien dix-sept années de sa vie là-bas. ---- [TRANSFERT] 2026 sonna, comme un attentat à la bombe, en pleine capitale. Moscou ravagée, la moitié de l’orphelinat en ruine, et tous les espoirs d’avoir une vie correcte du début à la fin anéantis, pour Dmitri. Les survivants étaient plus nombreux que les morts malgré les pertes, au pensionnat. Une migration de masse fut alors organisée, pour déplacer tout le reste l’orphelinat et ses « élèves » dans une autre ville plus sûre. La panique s’était installée. Et c’est dans cette agitation excessive, que Dmitri se décida enfin à prendre son envol. C’est comme cela, qu’il quitta enseignants et amis pour se faufiler entre le reste des rues agitées de Moscou. Il passa inaperçu avec facilité. Il prit un train de marchandises en router. Et, à la fin de la sixième journée de voyage, exaspéré au plus haut point par les pommes qui l'entouraient, il décida de quitter sa cachette. Il se mit à marcher dans les rues, quémandant des vivres pour son pauvre corps déjà mal en point. Il n’était plus très loin de Saint-Pétersbourg, lorsqu’il rencontra un homme qui changea sa vie. ---- [ESCLAVAGISME] « Travaille pour moi, petit. - … - Travaille pour moi, petit. - … - Tu seras nourri. » Dmitri accepta. Il allait être nourri, c’est tout ce qui lui importait. Un léger sourire illumina son visage sale de la crasse du monde dans lequel il se devait de marcher. Sans broncher il se laissait emporter. Le jeune homme fut transporté dans une sorte de camp où étaient rassemblés une dizaine d'hommes, du même âge que lui. Ce que Dmitri ne comprenait pas, c’était… pourquoi lui ? Il avait maigri, il était atteint de la mucoviscidose, il était faible. Et travailler chaque jour, son corps n'allait surement pas le supporter. Mais, il avait accepté, et c’est sans remords qu’il se mettait à la tâche. Il ne revit plus l’homme en noir, pendant plus d'un an. Ses problèmes respiratoires ne faisaient qu’empirer. Environ deux ans plus tard, dans le dortoir, l’homme en noir vint lui rendre visite. Dmitri ne fit que le suivre dehors, à son appel. Une fois sorti, il se mit à le fixer. « Mucoviscidose développée, sans soins, tu pourrais mourir bientôt, petit. Tu veux vivre ? - Oui… - Au point de quitter la chaleur ? » Le bleu ne répondit pas. Puis il acquiesça une nouvelle fois, déterminé. L’homme l’attrapa lourdement par les épaules. Il sourit, dévoilant ainsi ses canines surdéveloppées. Cet homme l’étreint cette nuit-là, alors qu’il n’avait que vingt ans. Après plusieurs heures de longue souffrance, sentant son corps se consumer de l’intérieur, Dmitri fut définitivement changé. Il était devenu plus fort, certes, mais il avait aussi gagné en confiance en soi. ---- [CHANCE] Cet homme se dévoila enfin à celui qu’il avait transformé. Cet homme lui expliqua tout ce qui devait être expliqué, à propos des vampires et surtout de la mafia, qu'il se devait d’intégrer. La vie ne lui avait pas fait de cadeau, pourquoi lui en ferait-il ? C'était sa « satisfaction personnelle » de se venger ainsi. Durant un peu plus de quatre ans, il vécut un entrainement barbare, où il apprit tout ce qui existait sur les armes et la manière de tuer. Il se voua « corps et âmes » à la tache, apprenant avec ferveur. Voilà maintenant cinq ans, qu’il a intégré la mafia Russe, côté trafic d’armes. Infant Caïnite humain

-DESCRIPTION PHYSIQUE-

Un pierceur percé, quoi de plus normal. Dmitri est un grand je-m’en-foutiste dans l’âme, concernant quelques critères minimes à sa survie, comme son… style. Porter ce qui lui tombe sous la main, ou ne rien porter, les jours de grande famine vestimentaire, ne le dérange en aucun cas. C’est un peu comme le loto ; à qui le tour ? Cependant, il opte pour des débardeurs larges, la plupart du temps, qui cachent sa légère maigreur corporelle. A ces hauts de « bonne qualité », s’ajoutent souvent des jeans troués, délavés, déchirés, trop grands, ou alors, pas de pantalons du tout. Tout dépend de ses envies, et de ses trouvailles farfelues. A la surprise de tous, il sent toujours très bon.

Ajoutons à ce style vestimentaire déroutant et très douteux, un corps fin. Etant juste en dessous de la moyenne dans la courbe de l’IMC, il ne peut être qualifié de maigre. C’est ce qui fait son charme. Son torse est très légèrement musclé, sans que ses muscles ne soient trop apparents. Il joue plutôt dans la finesse, que dans la brutalité des courbes de son corps.

Son visage, encadré par d’épais cheveux bleus foncés, est fin. Tous les traits de celui-ci sont très clairement définis. Ses lèvres, légèrement pulpeuses, sont pressées par deux piercings aux labrets décalés. Ses yeux bleu sombre illuminent son visage d’une lumière sans éclats, vide de sentiments et de ressentiments. Ses oreilles sont, elles aussi, percées, et ce à plusieurs reprises.

Dmitri est quelque peu tatoué, en plus d’être un homme à piercings. Toutes sortes de signes tribaux embrassent sa peau blanche, s’enroulant délicatement autour de son torse, à partir de son cou, jusqu’en bas de son dos.

Somme toute, son physique recèle bien des secrets, qu’il compte garder pour lui, tel que la signification de ses tatouages, le comment du pourquoi de ce choix vestimentaire, alors que la « vie » lui permet de s’habiller autrement.

Taille : 1 mètre 81.
Poids : 59 kilogrammes.

-DESCRIPTION MORALE-

Son physique se rapproche de son caractère par un point commun : le mauvais goût. On ne peut dire de Dmitri qu’il est… agréable à l’œil, comme au toucher. Certes il a du charme, mais celui-ci est enseveli sous son « style vestimentaire », si on peut appeler cela ainsi, et il en devient tout de suite moins… attirant. Mais à l’inverse de son physique, c’est ce lui intérieur, qu’il cache sous une pile de « vêtements », qui est sale, cruel, méchant. Ce lui intérieur que personne, ou presque, ne connait.

Contrairement à ce Dmitri, qu’il terre au plus profond de son être et ne ressort que lorsque son travail lui tient vraiment à cœur, le bleu ne s’apparente uniquement à un homme neutre, démuni de toute haine, de toute bonté, de tout… en outre, de tout sentiments. Son regard froid en est la preuve.

A part cela, le tatoué est très gourmand. Trop gourmand. Bien que la nourriture humaine n’ait pas un apport nutritif pour son corps, le goût des aliments sucrés est son point faible. Il n’aime pas cela au point de pouvoir se faire appâter comme un vulgaire animale, tout de même.

Enfin, pour clore le sujet, Dmitri n’est pas quelqu’un de bête. Il sait choisir ses bons clients, sait comprendre les personnes. Et ce qu’il entend, si cela lui sert, sera utilisé par sa personne, lors d’un petit chantage classique. Même si cela lui apporte des ennuis, d’ailleurs. Ah… le danger, c’est son petit coup de cœur.

Philosophie du personnage : « Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. »